Tom Vantyghem

Facts & Figures

  • Nom : Tom Vantyghem
  • Né en 1961
  • Études : Master en sciences économiques appliquées
  • Administrateur IvKM (Instituut voor Kredietmanagement)
  • LinkedIn profil
  • Employeur : Sioen Industries (www.sioen.com)
  • Secteur : textile technique
  • Nombre de travailleurs : 4000
  • Nombre de clients actifs : 15 000
  • Nom du département : Shared Services Credit Department
  • Nombre de collaborateurs dans le département : 5
  • Tâches et responsabilités principales : Évaluation des risques (Loss ratio), Encaissement des fonds (DSO), gestion des données de référence des clients, facturation, gestion curative, reporting.
  • Chiffre d’affaires à encaisser : 520 000 000 €

Comment le credit management est-il organisé chez Sioen ?
« Sioen mène une gestion centralisée de l’évaluation des risques et une gestion dirigeante du recouvrement des liquidités. Mon département a un rôle de guide vis-à-vis des départements de vente. Pour les décisions de crédit, nous appliquons le principe « des quatre yeux » par le management by exception. »

Comment organisez-vous la collaboration avec les autres départements de Sioen ?
« Une communication active avec le département vente principalement est pilotée par de nombreux triggers institutionnalisés (via procédures, ERP, reporting, etc.). Il y a une autorité de codécision. Nous faisons rapport au CEO, qui garde une vue d’ensemble et maintient l’équilibre. »

Quelle est, selon vous, la caractéristique innovante ou unique de vos projets de credit management ?
« Notre credit management a toujours été avant-gardiste. L’expertise acquise en évaluation des risques pour des clients du monde entier est unique. En témoigne le très faible loss ratio. »

Comment êtes-vous venu au credit management ?
« Par le biais d’une fonction dans l’octroi de crédits dans le secteur bancaire (sous-directeur du département Crédits de la Banque de Roulers). Ensuite, j’ai élargi mon horizon au monde des entreprises (financial controlling). Un passage logique vers le credit management a rapidement suivi. »

Depuis combien de temps travaillez-vous dans le credit management ?
« Après 14 ans d’octroi de crédits dans le secteur bancaire, j’ai déjà 19 ans de credit management à mon actif dans le monde des entreprises. »

Quels changements majeurs avez-vous déjà connus dans le credit management au cours de votre carrière ?
« Le fil rouge du changement est l’attention accrue accordée au credit management dans le monde des entreprises, au-delà des frontières et, par conséquent, l’augmentation des moyens et de la sensibilisation. »

Qu’est-ce qui vous attire dans le credit management ?
« L’analyse financière, avec un mélange de travail financier et de communication et de nombreuses interactions, et l’horizon géographique très large. »

Quel est votre plus grand défi professionnel ?
« Rallier en permanence tous les segments, surtout les départements des ventes, mais aussi la direction, derrière la vision que je défends. »

Quelle est votre plus grande frustration dans votre travail ?
« L’incompréhension, les perceptions erronées, les critiques injustifiées. »

Quel est votre KPI préféré ?
« Le loss ratio, sans aucun doute. »

Selon vous, quel est le principal indice financier dans le cadre de la solvabilité ?
« Le ratio de solvabilité. »

Que préférez-vous : huissier, bureau de recouvrement ou avocat ?
« Avocat. »

Quelle est l’importance des logiciels, de la technologie et de l’automatisation pour le credit management ?
« L’automatisation est importante pour gagner en efficacité (coût salarial), mais son importance ne peut pas supplanter celle de l’expertise requise dans l’analyse du crédit. »

Quelle est la tendance la plus importante dans le credit management aujourd’hui ?
« L’émancipation et l’enrichissement personnel du professionnel du crédit. »

Quel est votre plus beau souvenir professionnel en tant que credit manager ?
« La récupération de 600 000 euros perdus. »

Quels défis futurs discernez-vous pour le credit management ?
« L’émancipation et une plus grande marge de manœuvre de la part du département financier. Plus d’autorité au milieu du terrain de jeu. »

Que considérez-vous comme la principale menace pour le credit management ?
« Le manque de liberté de mouvement et de possibilités de développement. »

Comment gérez-vous l’image pas toujours très positive de la gestion des crédits et surtout du recouvrement auprès du grand public ?
« J’ai l’impression que ce problème est justement en train de s’améliorer considérablement ces dernières années. Chaque entreprise a déjà été contactée par un gestionnaire de crédit, cela devient une habitude. »

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