Dans une opinion, les organisations patronales FEB, UWE, BECI et VOKA exhortent à miser sans tarder sur l’économie numérique.

Il est en outre évident que l’innovation a un impact sur le marché de l’emploi. Certains emplois disparaîtront, d’autres évolueront et de nouveaux seront créés. Les gains de productivité généreront des revenus plus élevés pour la population active et auront un impact positif sur la consommation privée et les investissements. Pour réussir cette transition, la FEB, l’UWE, BECI et VOKA estiment que cinq conditions doivent être remplies.

Ainsi, il faut avant tout faire changer les mentalités et adopter une attitude positive à l’égard de la technologie et de l’entrepreneuriat. Par ailleurs, une adaptation de la réglementation du travail s’impose dans le contexte numérique changeant. Ensuite, les pouvoirs publics ont aussi un rôle à jouer en offrant une infrastructure numérique sûre, performante et conviviale. Parallèlement, il y a l’importance de la formation, des aptitudes et des compétences des travailleurs, qui doivent suivre les dernières évolutions numériques. Enfin, la numérisation ne modifie en rien certains principaux économiques fondamentaux : il serait préférable que nos coûts salariaux n’excèdent pas ceux des pays voisins si nous voulons proposer des produits et services compétitifs, et que nos régimes de sécurité sociale incitent à réagir rapidement aux nouvelles opportunités en termes d’emploi.

La FEB, l’UWE, BECI et VOKA sont conscients de leur responsabilité. Il leur appartient de sensibiliser les entreprises, de les encourager et de les conseiller. Néanmoins, nous ne pouvons y parvenir seuls y attendons donc de tous les pouvoirs publics, à tous les niveaux, de mener une politique axée sur les technologies numériques et sur l’innovation, afin de garantir ainsi l’emploi de demain.

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Bron: VBO