Un tiers des entreprises européennes pourrait engager davantage d’employés, si elles étaient payées plus rapidement. Cela ressort de l’European Payment Report 2015, une enquête d’Intrum Justitia sur les politiques de paiement réalisée auprès de 10.000 entreprises dans 29 pays.

  • Selon 78% des répondants belges, payer en retard fait partie intégrante d’une stratégie intentionnelle de la part de leurs clients. Suite au mode de fonctionnement du « je ne veux pas payer », la Belgique se partage la deuxième place du classement avec l’Italie, juste derrière l’Allemagne.
  • « Ne pas vouloir payer » exige une approche curative performante, « ne pas pouvoir payer » nécessite une approche préventive.
  • 28% des entreprises belges (contre 32% des européennes) déclarent qu’avec un paiement plus rapide de la part de leurs clients, elles pourraient engager davantage de personnel.
  • Une entreprise européenne sur quatre (24%) établit un lien clair entre les défauts de paiement et la nécessité de licencier des travailleurs. Les chiffres belges sont un peu plus favorables : 12% des répondants belges établissent le même lien de cause à effet.
  • La moitié des entreprises interrogées a déjà reçu la demande d’accepter des délais de paiement plus longs que ceux avec lesquels elles se sentent confortables.

Un tiers des entreprises européennes pourrait engager davantage d’employés, si elles étaient payées plus rapidement. Cela ressort de l’European Payment Report 2015, une enquête d’Intrum Justitia sur les politiques de paiement réalisée auprès de 10.000 entreprises dans 29 pays. « 30% des entreprises employant plus de 50 personnes pourraient engager davantage si elles étaient payées plus rapidement. Cela veut donc dire que des millions d’emplois à travers l’Europe sont mis en cause par ces défauts de paiement » explique Guy Colpaert, Managing Director d’Intrum Justitia en Belgique.

 «  Il est terrible que pour la majorité des entreprises belges, les défauts de paiement fassent en réalité partie d’une stratégie délibérée. Ce mode de fonctionnement de « ne pas vouloir payer » peut être résolu dans une large mesure grâce à une stratégie curative performante de gestion de crédit. Celle-ci commencerait par la mise en place d’un contrat en béton, d’un suivi bien plus précis et de l’application effective des procédures existantes et des possibilités légales à l’encontre des mauvais payeurs intentionnels. Pour ceux qui « ne peuvent pas payer », les entreprises doivent définir une solide politique d’acceptation, dans laquelle les risques de crédit sont analysés soigneusement, même avant la conclusion d’une relation contractuelle. Il apparait donc clairement, une fois de plus, que la gestion de crédit pour les entreprises est une des clés pour une économie saine » conclut Guy Colpaert.

Près de 59% des entreprises belges (49% des européennes) ont déjà reçu la demande d’accepter des délais de paiements plus longs que ceux avec lesquels elles se sentent confortables. Lorsque l’on pose la question des conséquences des retards de paiement, le lien avec l’emploi devient évident : un tiers des entreprises (32% en Belgique et 34% en Europe) voit clairement le lien avec la difficulté d’engager du personnel supplémentaire. 12% des répondants belges voient les défauts de paiement comme une cause de licenciement (24% des européens).

Quelles sont les causes principales des retards de paiement ?

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Je souhaite un exemplaire du rapport European Payment Report 2015

Bron: www.intrum.com/be/