iController est le premier à intégrer le financement à la demande dans son logiciel. Un développement de KBC pour préfinancer les factures de manière flexible. Via le financement innovant ‘On Demand Financing’, une entreprise vend une facture impayée à un intermédiaire ou à un « facteur ». De cette façon, les entreprises disposent d’un fonds de roulement immédiat et ne doivent pas attendre que leur client paie la facture. C’est une première en Belgique, où un système similaire n’existe pas encore sur le marché. Le nouveau financement à la demande fait partie d’une vision plus large sur les prévisions de trésorerie basées sur l’IA, que iController va déployer plus tard cette année.

Le fonds de roulement est très important pour le bon fonctionnement d’une entreprise. Dans le contexte actuel de la crise du covid-19, l’importance du fonds de roulement ne fait que croître et il est essentiel pour les entreprises de survivre à la crise. Avec KBC, iController, la société belge de logiciels spécialisée dans la gestion des crédits, est la première en Belgique à lancer le financement à la demande. Cela permet aux entreprises de vendre des factures individuelles pour la première fois en un seul clic. Avec le développement du financement à la demande, iController fait un premier pas vers son objectif ultime : la prévision des flux de trésorerie avec l’analyse des risques de l’IA mise en œuvre.

Le financement à la demande en bref

Le financement à la demande (ou affacturage) est un moyen souple de préfinancer les factures des clients. Le préfinancement signifie que les entreprises vendent une facture impayée à un intermédiaire ou à un « facteur ». De cette manière, les entreprises disposent d’argent immédiatement pour payer leurs fournisseurs et ne doivent pas attendre les paiements des clients.

L’affacturage traditionnel signifie que les entreprises concluent un accord pour toutes leurs factures. Ce n’est pas toujours avantageux pour les entreprises, car cela coûte aussi de l’argent. Le financement à la demande permet de vendre des factures individuelles. Ainsi, les entreprises peuvent décider elles-mêmes quelles factures impayées elles souhaitent préfinancer et lesquelles elles souhaitent recouvrer elles-mêmes. Le financement à la demande est inclus dans le logiciel de gestion de crédit d’iController et fonctionne par un simple clic sur la facture correspondante.

L’idée de s’écarter du processus d’affacturage classique et de développer le financement à la demande est née de l’idée centrale qui anime iController et de la stratégie future plus large que l’entreprise a en tête. Son objectif est d’aider les entreprises à rendre leur processus de gestion du crédit plus efficace et plus transparent, afin que les factures impayées puissent être recouvrées plus rapidement et qu’un fonds de roulement plus important soit disponible pour soutenir la croissance de l’entreprise. iController souhaite atteindre cet objectif en combinant la prévision des flux de trésorerie et une analyse des risques de l’IA.

Vision de l’avenir du contrôleur de gestion intégré (iController)

Peter Janssens, PDG d’iController, explique : « L’avenir de la gestion du crédit réside dans la prévision intelligente des flux de trésorerie. Grâce à une collaboration sans faille entre les personnes et l’IA, le montant des entrées et des sorties est prévu de manière optimale et les entreprises peuvent absorber tout déficit. Cela peut se faire par le biais du financement à la demande, par exemple ».

Aujourd’hui, les prévisions de trésorerie sont basées sur des statistiques. Elles permettent de prévoir quand un client va payer et où se situent les risques potentiels. Toutefois, les possibilités de cette méthode sont limitées, de sorte que tous les paramètres ne peuvent pas être pris en compte.

L’utilisation de l’intelligence artificielle dans la prévision des flux de trésorerie permet d’inclure un éventail beaucoup plus large de facteurs dans le calcul. On peut citer comme exemples le contrôleur de crédit qui contrôle la facture, la période d’établissement de la facture et les habitudes récurrentes, comme le fait qu’un client paie toujours après un appel téléphonique personnel avec le contrôleur de crédit. En outre, l’intelligence artificielle est également capable d’apprendre, ce qui rend l’analyse de plus en plus précise et permet de prendre en compte davantage de facteurs.

« Avec le financement à la demande, nous fixons la norme et franchissons le premier obstacle vers une prévision des flux de trésorerie basée sur l’IA. La prochaine étape consiste à optimiser l’analyse des risques liés à l’IA, qui sera publiée plus tard cette année. Nous voulons ainsi aider les entreprises à prendre de meilleures décisions en matière de gestion des risques et à obtenir une meilleure trésorerie », conclut Peter Janssens.

Source: Creditexpo.be